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LES VOYAGES

duire dans un cœur fortement épris ; enfin, ces réunions répriment, ou du moins diminuent les vices honteux que produit l’oisiveté des villes, la débauche, l’ivrognerie, et contiennent plus que tout autre moyen cette terrible frénésie du jeu, ruine certaine des familles.

Voilà quels sont les avantages que nos mœurs nous procurent. Je me suis plu à les justifier auprès d’une personne que je considere infiniment. Ne dois-je pas d’ailleurs, monsieur le mandarin, reconnoître l’extrême obligeance avec laquelle vous voulez bien répondre à toutes mes questions sur la Chine. J’ai pourtant quelque mérite à écrire une si longue lettre, car j’ai ce matin un peu de migraine, ce que j’attribue à ce nouveau roman qu’il faut bien lire, puisque dans le