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DE KANG-HI


LETTRE XXXII.


KANG-HI À WAM-HO.


Paris, le 10 octobre 1910.


Voila déjà vingt jours que je me suis cassé le bras, et je trouve que ma guérison avance bien lentement : la lecture est ma principale ressource ; cependant je reçois quelques visites. La personne qui me soigne le plus est M. de Lovelle, frere de madame de Fensac ; il a la bonté de m’apporter les lettres de sa charmante sœur, et, sans doute pour lui faire plaisir, il passe assez souvent la soirée avec moi. C’est un jeune homme d’une figure agréable ; il a même avec elle un peu d’air de famille ; aussi sa physionomie