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DE KANG-HI

diminuer considérablement la grosseur des cordages, ce qui rend le navire moins pesant ; et d’un autre côté les agrès qui ne présentent plus tant de surface au vent, retardent moins la marche dans les routes obliques.

Cependant il reste encore un grand pas à faire dans cette carriere ; il seroit à desirer que l’on trouvât une maniere de voguer pendant le calme, ou même de lutter avec succès contre les vents et les courants sans employer les rames et les autres moyens mécaniques qui exigent ou plutôt qui surpassent la force des équipages nécessaires à la manœuvre ordinaire. Il est vrai que, depuis plus de cent ans, on a imaginé dans l’Amérique septentrionale de faire servir la pompe à feu à cet usage, mais cette idée ingénieuse s’est trouvée, dans l’exécution, sujette à de grands inconvénients ; le dérange-