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LES VOYAGES

ment trop fréquent d’une machine aussi compliquée, la grande quantité de combustible qu’elle consume et qui diminue la cargaison en même temps qu’elle augmente les frais, ne permettant pas de l’employer à des voyages de long cours, non plus que dans les pays où le charbon de terre n’est pas très abondant. La physique vient, dit-on, de fournir un agent qui se renouvelle sans dépenses et sans efforts ; on soupçonne (car l’inventeur n’a pas fait connoître son secret) qu’il a su, au moyen de combinaisons nouvelles, tirer parti de la décomposition de l’eau par le galvanisme. Quoi qu’il en soit, l’expérience faite sur un modele d’une assez forte proportion ayant parfaitement réussi, le gouvernement a fourni les fonds pour la répéter en grand, jugeant avec raison qu’une pareille découverte seroit non seule-