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LES VOYAGES

nuyé que les autres, il lui présentait un masque d’une nouvelle forme, à mâchoires élastiques, qui bâille en même temps que la personne. Presque tout le monde en auroit besoin.

Pendant que, retirée dans une des premières loges avec madame de Ricange, je considérois tout ce mouvement sans but et cette agitation sans résultat, deux jeunes gens vinrent s’asseoir au-dessous de nous : voici ce que j’entendis de leur conversation. — Es-tu bien sûr que c’est madame de Fensac qui donne le bras à ce grand masque noir qui a une démarche singulière ? — Assurément, et ce masque n’est autre que le Chinois Kang-hi. Depuis qu’elle l’a captivé, elle le promene par-tout comme une curiosité. — Ce magot-là a, dit-on, une femme charmante ; il mériterait bien… Le bruit que fit en passant une folie