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LA GRANDE CLASSIFICATION DES ACTES

HOMMAGE AU TRÈS SAINT MAÑJURÎ QUI A ÉTÉ PRINCE


Conque ? lait ? lune ? jasmin ? cristal ? tranche de neige ? tissu de lin ? nuage pâle ? ô blancheur ! ô éclats de rire qui fusent ! montée dans les nues d’ombrelles enfilées ! ses parasols adorables éclairent le monde ; dieux en trois dizaines, hommes, oiseaux merveilleux, Bienheureux, chantres du paradis s’y plaisent. Inclinez-vous tous pour l’adorer sans répit, le Bouddha, parent du Soleil !

Dans les cieux, mêlés à la poudre du santal, embellis par un doux zéphyre, Sons des luths et des flûtes, des tambourins et des tambours, musiques et mélodies des chantres du paradis, quand il naquit pour protéger la terre, en ébranlant les trois mondes ! à l’omniscient, qui a barré la route à toute Destination, au Bouddha, hommage !

Sûtra prononcé par le Bouddha.

C’est ainsi que j’ai entendu — une fois — le Très Saint était à Śrāvasti, au jardin d’Anāthapiṇḍada. Et alors le Très Saint au matin s’habilla, prit son bol et son froc, et il entra dans Śrāvasti pour mendier sa nourriture. Il fit sa tournée dans Śrāvasti selon l’ordre régulier, et il atteignit la maison de Śuka Māṇava, le fils de Taudeya. Or, à ce moment-là dans la maison de Śuka Māṇava, fils de Taudeya, [le chien] Conque-Éléphant, couché sur une litière recouverte d’un matelas, mange une bouillie de riz et de viande dans une écuelle de cuivre posée sur le fourneau. Le Très Saint vit Conque-Éléphant couché sur une litière recouverte d’un matelas, qui mangeait dans une écuelle de cuivre posée sur un fourneau. Et Conque-Éléphant vit le Très Saint sur le seuil, et sans se déranger, il se mit à aboyer. Et le Très Saint s’adressa ainsi à Conque-Eléphant : Ce n’est pas assez pour te dresser, Conque, que tu en sois venu de faire