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Page:L’Écho foutromane, 1880.djvu/36

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Dru prend une feuille de papier, l’applique sur la fesse droite et y écrit son refus.

— Tu me chatouilles, vilain abbé, s’écrioit, de temps en temps madame Conillac.

Et il continue à se rendre réfractaire par le refus qu’il y trace. Dès qu’il a fini, il baise l’un et l’autre côté de son adorable pupitre, et remet son bulletin à madame Conillac qui, appelant sa fidèle Conine, lui ordonne d’aller le jeter à la poste, ce qui s’exécute sur-le-champ.

Aussi, l’abbé, après avoir satisfait à tous les sacrifices préliminaires que sa belle maîtresse lui avoit prescrits, n’eut rien de plus empressé que de lui demander le complément des plaisirs que la possession sans réserve de tous ses charmes lui faisoit espérer. Elle ne pouvoit plus s’y refuser sous aucun prétexte : il se met donc à la trousser en toute assurance.

Madame Conillac, voyant qu’il n’y avoit plus moyen de lui échapper, et qu’il falloit absolument en passer par là, voulut du moins succomber d’une manière commode pour tous les deux ; elle se laisse trousser jusqu’au-dessus du nombril ; sa gorge découverte entièrement servoit comme de boussole aux yeux de l’heureux abbé qui, passant