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ÉPILOGUE


Les événements ont justifié la manière de voir et d’agir de Caroline. La passion du comte a été satisfaite par la possession de Marie ; une froideur bien calculée de la part de la jeune fille, froideur qui est plutôt de la retenue que de l’indifférence, en a empêché le développement.

Elle est donc, dans les moments d’apathie et d’ennui du comte, plutôt une ressource qu’un danger pour Caroline, d’autant plus qu’elle suit aveuglément les conseils de son amie.

Le comte, qui par ces arrangements, sans être trop excité, est tenu continuellement en haleine, s’en montre très-satisfait ; il n’en apprécie que mieux les qualités sérieuses de sa maîtresse, et se trouve avec raison, entre les deux jeunes femmes, un des heureux de ce monde.