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ÉPILOGUE


amie, et l’a admise à sa table, comme elle l’a déjà admise dans son lit.

Louisa continue à vivre au mieux avec ses deux amants ; elle est parvenue à établir entre eux une telle intimité, qu’ils se font des confidences sur les découvertes qu’ils ont pu faire sur ce qu’elle désire, et que c’est à qui des deux réalisera le plus promptement ce qu’ils supposent devoir lui être agréable. Elle n’a pu cependant encore mener à bonne fin son lubrique projet. En attendant, elle s’en dédommage dans les visites que lui fait à l’insu de sa cousine son amie la toujours séduisante Marie, qui pense qu’un peu de distraction de temps en temps fait trouver meilleures les affections sérieuses.

Ce qui prouve, cher lecteur, qu’un peu de raison dans la pratique de la vie, même la plus légère, est un sûr moyen d’éviter bien des dangers, et le chemin le plus court de la fortune pour les femmes et du bonheur pour tous.

Paris, 1er décembre 1863.

FIN.