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DEUXIÈME ENTRETIEN


suis empressé de venir te l’annoncer et te demander si tu avais quelque désir à satisfaire.

caroline.

Merci de votre amabilité, cher comte ; je vais profiter de votre offre. D’abord, embrassez-moi. Vous ne pouviez arriver plus à propos. Ma cousine, une jolie fille, ma foi ! — Antonia ne vous a pas trompé, — est venue me voir et me conter ses petits chagrins : Elle a un amoureux !

le comte.

Tu veux dire, un amant ?

caroline.

Non, monsieur, non ; un amoureux, qui l’aime, dit-elle, avec passion, et dont elle partage les sentiments.

le comte.

C’est toujours la même chose avec ces petites filles. Et quel est cet amoureux ?

caroline.

C’est un peintre, et vous savez que ces messieurs, s’ils ont quelquefois du talent, ont rare-