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Page:L’École des biches, 1863.djvu/69

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L’ÉCOLE DES BICHES


ment de l’argent. Faites-lui une commande, mon cher comte ; vous me ferez d’abord un grand plaisir, et vous rendrez ma petite cousine bien heureuse ; elle vous en sera même très-reconnaissante.

le comte.

Bien volontiers ; mais ne puis-je donc voir cette jolie cousine à laquelle tu portes tant d’intérêt et qui a de si bonnes dispositions ?

caroline (approchant de la porte du
cabinet).

Viens, Marie. Voici M. le comte de Sarsalle qui désire te connaître. (Caroline va prendre Marie, qui, un peu honteuse, fait quelque résistance, et cède bientôt.)

caroline (la présentant au comte).

Ma cousine Marie ! Nous ne sommes pas filles de pairs de France, mais nous avons de bons sentiments et de la beauté, ce qui vaut bien quelque chose, monsieur le comte.

le comte.

Approchez, mon enfant. Levez donc vos yeux :