Page:L’Église arménienne orientale, trad. Dulaurier, 1859.djvu/117

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celui d’un époux, la couronne, et il m’a paré d’ornements, comme une mariée, par la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ, etc.

Pendant que le célébrant s’habille dans la sacristie, les clercs chantent à l’église l’hymne suivante :

Ô Mystère profond, incompréhensible et sans commencement, qui avez placé les Principautés célestes dans le séjour de la lumière impénétrable ; les chœurs des esprits de feu, entourés d’une gloire éclatante ;

Qui, par votre ineffable et merveilleux pouvoir, avez créé Adam à votre image souveraine, et l’avez entouré de pompe et de gloire, dans l’Éden, le jardin de délices ;

Par la passion de votre Fils unique, toutes les créatures ont été renouvelées, l’homme a repris de nouveau l’immortalité, et il a été paré d’un vêtement dont il ne pourra plus être dépouillé ;

Ô Esprit-Saint, Dieu, qui, sous la forme d’une pluie de feu d’une ineffable fécondité, êtes descendu sur les apôtres dans le cénacle sacré, répandez aussi sur nous votre sagesse, en même temps que nous nous revêtons de cette tunique.

À votre demeure appartient la sainteté, et puisque vous seul êtes enveloppé de splendeur et entouré d’une sainteté glorieuse, ceignez-nous de vérité.

Vous, qui avez étendu vos bras créateurs vers les