Page:L’Église arménienne orientale, trad. Dulaurier, 1859.djvu/118

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étoiles, armez de force nos bras, afin qu’en levant nos mains, nous puissions nous rendre intercesseurs auprès de vous.

Par le diadème qui ceint notre tête, protégez notre pensée, et par l’étole, qui porte le signe de la croix, gardez nos sens, étole semblable à celle d’Aaron, belle, brillante de fleurs d’or pour l’ornement du sanctuaire.

Ô Dieu unique, véritable maître souverain de toutes les créatures, qui nous avez revêtus de la chasuble, symbole d’amour, pour nous rendre dignes ministres de votre saint mystère ;

Conservez, ô Roi céleste, votre Église inébranlable, et gardez en paix les adorateurs de votre saint nom.

Prières avant la liturgie.
Le prêtre, précédé du diacre, qui a dans la main gauche un cierge et à la main droite l’encensoir, sort de la sacristie et va se placer au milieu du chœur, au pied de l’estrade sur laquelle s’élève l’autel. On lui présente de l’eau pour se laver les mains ; et tandis qu’il remplit cette cérémonie, il dit à haute voix le psaume XXV :

Le prêtre. Je laverai mes mains avec sainteté, ô mon Dieu, et je me présenterai devant votre autel, ô Seigneur.

Le prêtre et le diacre alternent les versets suivants :

Jugez-moi, Seigneur, parce que j’ai marché dans