Page:L’Église arménienne orientale, trad. Dulaurier, 1859.djvu/126

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Couvrant le calice avec le voile, il dit à voix basse le psaume XCII :

Le Seigneur règne, il s’est revêtu de gloire et de majesté ; le Seigneur s’est revêtu de force, il est sorti de son repos.

Il a affermi la vaste terre, et elle ne sera pas ébranlée. Ton trône, ô Jehovah ! était fondé avant tous les temps : tu es de toute éternité.

Ô Dieu ! la mer a fait entendre sa voix, la mer a soulevé ses flots au bruit de ses longs mugissements.

Admirables sont les soulèvements de la mer ; mais le Seigneur, qui est en haut des cieux, est encore plus admirable.

Ô Dieu ! tes oracles sont infaillibles ; la sainteté est l’ornement de ta demeure pendant toute la durée des siècles.

Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et à jamais, dans les siècles des siècles. Amen.

Le prêtre bénit le calice en faisant par-dessus le signe de la croix trois fois de suite, et dit à voix basse :

Que le Saint-Esprit descende sur ces dons et que la puissance de Dieu les bénisse.

Le diacre présente l’encensoir au prêtre en disant :

Prions encore en paix le Seigneur qu’il nous exauce, nous sauve et ait pitié de nous.