Page:L’Église arménienne orientale, trad. Dulaurier, 1859.djvu/127

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Le prêtre. Que la bénédiction et la gloire soient au Père, au Fils et au Saint-Esprit.

Prenant l’encensoir, il encense les saintes espèces qui sont sur la table de l’offertoire, et dit à demi-voix :

Je vous offre cet encens, ô Notre-Seigneur Jésus-Christ, ce parfum spirituel ; acceptez-le dans votre sainte, céleste et immatérielle demeure, en odeur de suavité, et envoyez-nous en retour le don et la grâce du Saint-Esprit, car nous vous glorifions avec votre Père et le Saint-Esprit, maintenant et à jamais, dans les siècles des siècles. Amen.

Tout en disant cette prière, il quitte la table de l’offertoire, et avec le diacre s’approche de l’autel, qu’il encense. À ce moment, le rideau s’ouvre et le prêtre descend de l’estrade où s’élève l’autel, et, précédé du diacre, qui tient un cierge, il fait le tour de l’église en encensant les saintes images et les fidèles.
Pendant cette cérémonie, les clercs chantent :

Ô Christ ! qui par votre sang avez rendu votre Église plus lumineuse et plus splendide que les cieux, et qui, à l’instar des chœurs célestes, y avez disposé les chœurs des apôtres, des prophètes et des saints docteurs ; maintenant réunis, nous prêtres, diacres, clercs et ecclésiastiques, nous vous offrons, ô Seigneur, l’encens, comme autrefois Zacharie ; que nos prières, qui montent vers vous, à travers ces nuages d’encens, vous soient agréables comme