Page:L’Église arménienne orientale, trad. Dulaurier, 1859.djvu/131

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l’honneur, maintenant et à jamais, dans les siècles, des siècles. Amen.

Le prêtre se retourne et bénit les fidèles.
Les clercs chantent les hymnes propres du jour ; pendant ce temps, le prêtre dit à voix basse :

Seigneur notre Dieu, qui avez établi les ordres célestes et les légions des Anges et des Archanges pour le service de votre glorieuse Majesté, faites qu’à notre entrée s’unissent par leur présence vos saints Anges, pour vous servir avec nous et célébrer votre bonté.

Le diacre, à haute voix. Bénissez-nous, Seirgneur.

Le prêtre, à haute voix. Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. Amen.

Tous deux baisent l’autel.

Le diacre, à haute voix. Soyons attentifs.

Les clercs. Dieu saint, Dieu tout-puissant, Dieu éternel, crucifié pour nous, ayez pitié de nous[1].

Le trisagion se répète trois fois.
  1. Cette formule du trisagion est celle qui est employés pour le dimanche et les jours ordinaires ; mais, dans certaines solennités, on remplace les mots crucifié pour nous, par d’autres paroles appropriées à la fête du jour. (Voir 1re  partie, Précis de l’histoire de l’Église arménienne, p. 43.)