Page:L’Église arménienne orientale, trad. Dulaurier, 1859.djvu/174

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Puis il consomme ce qui reste dans le calice, l’essuie, le recouvre du voile et le donne à l’archidiacre, qui le reporte sur la table de l’offertoire.

Le diacre, à haute voix. Prions en paix le Seigneur, après avoir participé aux mystères divins, célestes, immortels, très-saints et incorruptibles, et remercions-en dignement le Seigneur.

Les clercs. Nous vous remercions, ô Seigneur, vous qui nous avez nourris à votre sainte table. Vous nous avez donné votre corps et votre sang pour le salut du monde entier et pour la vie de nos âmes.

Pendant que les clercs chantent, le prêtre dit à voix basse :

Nous vous remercions, Christ Dieu, qui nous avez accordé une telle nourriture, don de bonté, pour vivre saintement. Grâce à elle, conservez-nous purs et immaculés, demeurant en nous avec votre divine protection. Dirigez-nous dans la voie de votre sainte et bienfaisante volonté, par laquelle, aguerris contre toute attaque de Satan, nous puissions jouir de l’avantage d’écouter uniquement votre voix, de ne suivre que vous seul, puissant et vrai pasteur, et d’obtenir de vous le lieu préparé dans votre royaume céleste, ô notre Dieu, Seigneur et Rédempteur, Jésus-Christ, qui êtes béni avec le Père et l’Esprit-Saint, maintenant et à jamais, dans les siècles des siècles. Amen.