qui, par l’action et la volonté, faisaient des actes quelquefois divins, et quelquefois humains, en une seule personne. Ainsi, sachez que nous adoptons l’enseignement des saints Pères. Nous croyons de tout notre cœur à la vérité de ce que nous affirmons sur la croyance de notre Église, et l’attestons expressément devant l’Église grecque. Nous voyons clairement que Dieu a voulu que par vous soit anéantie la haine invétérée de ces deux Églises l’une contre l’autre, et que cette disposition soit transformée en un sentiment de paix. Tout notre concile rend hommage à votre profond savoir théologique, et proclame qu’il est entièrement conforme aux traditions des saints Pères. Votre sagesse n’a pas besoin d’autre assurance de notre part, pour comprendre l’orthodoxie de notre foi ; mais nous voulons donner par le présent acte, à la sagesse des sages, un motif d’apprécier la raison de notre assentiment et de notre bonne intelligence avec les orthodoxes, et c’est ce que nous faisons ici. Éloignez ceux qui voudraient par haine vous indisposer contre notre croyance, car ceux-là s’écartent eux-mêmes de la vérité. Notre conscience nous est un sûr garant contre l’hérésie, mais faites retomber une haine implacable sur la tête de l’ange déchu ; et vis-à-vis de nous, qui sommes vos frères, raffermissez la paix et l’amour du prochain, et que le Dieu de paix et de charité soit avec vous. Amen. »
Page:L’Église arménienne orientale, trad. Dulaurier, 1859.djvu/56
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