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Loin d’être dégoûté de ce souvenir, il en ressentait comme une attirance encore plus vive ; la décharge masculine provoquée dans son vagin versait un stimulant à sa luxure. Elle sortait d’être baisée lorsqu’il la mangea de minettes, de feuilles de rose, et elle vibra sous le jeu de sa langue, elle vibra avec tant d’intensité qu’elle lui offrit son amour.

Fort amateur de paillardises, ayant sous la main des femmes enchantées de s’y prêter, il voyait en La Férina un exquis poème à déchiffrer, que des amants antérieurs ne se donnèrent pas la peine d’étudier.

Plus rien n’existait devant le rendez-vous qu’elle lui fixait, et sa pensée ne s’en détacha ni dans la suite de la soirée, ni dans les heures à tuer avant de la voir. Aussi ce fut en proie à une très puissante émotion qu’introduit chez La Férina, il se revit dans le salon où pour la première fois il se reput de ses sexualités, après l’exécution de la danse du ventre par Thérèse, Léa et Lina.

Elle le rejoignit immédiatement, vision éblouissante de grâce et de gentillesse. Elle avait revêtu une originale toilette d’intérieur, bien faite pour exciter la luxure et les désirs de volupté, toilette rappelant l’antiquité et évo-