quant l’époque thermidorienne, pour se moderniser
aux appétits sensuels de nos temps. Un
tout mignon corsage enserrait les seins, sous
lesquels était reportée la taille ; une longue
jupe, très ouverte sur le côté droit, partait de
la taille pour se terminer en superbe traîne
par derrière et s’arrêter par devant, juste au-dessus
des mollets ; des chaussettes de soie
et de petites mules complétaient le costume
de fines étoffes blanc-argent.
Par l’ouverture de la jupe, très échancrée, on apercevait la magnificence du corps nu, avec les rondeurs dodues des fesses, la délicatesse du contour des hanches, les séduisants appas des cuisses. Toilette de déesse accessible aux humains, toilette bien voulue pour jeter le feu des appétits vénériens dans le cœur d’un amant, toilette que soulignait la démarche souple et gracieuse de celle qui la portait !
Elle s’avança, souriante et amoureuse, elle ouvrit les bras, il s’y précipita, et ils échangèrent une brûlante caresse sur la bouche. Il s’enflammait déjà sous l’ardeur des désirs ; ses mains frissonnantes agrippaient les chairs ensorceleuses, elles couraient vers les sexualités, elles patouillaient avec fièvre ce corps qui s’abandonnait ; elle le pigeonnait, lui mur-