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Page:L’Érotin - L’Amour paillard, 1941.djvu/37

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ler. La soubrette Mourette entra à cet instant, et, les apercevant debout au milieu de la pièce, leur dit de retourner dans la chambre où se trouvaient leurs affaires, afin de se revêtir et de partir. Elle venait de remettre à l’autre comédien, de la part de M. des Gossins, le prix qui avait été convenu pour la représentation. Jacques, irrité, lui demanda ce qu’étaient devenues les deux autres femmes de la troupe, et elle répondit qu’elle n’en savait rien, que du reste elles avaient suivi M. Gressac et M. Émile, après avoir repris leur costume de ville à la hâte.

On ne pouvait insister : en somme leur toilette plus que sommaire gênait Lina et Jacques ; il se résignèrent à être ramenés dans la chambre où ils s’étaient préparés pour ce spectacle qui se terminait si mal, et ils y rejoignirent Antoine, déjà aux trois quarts rhabillé.

Évitant de se communiquer leurs observations, ils ne tardèrent pas à être prêts, et ils se retirèrent, ignorant où étaient passées Thérèse et Léa. Qui interroger ? Ils ne doutaient pas que La Férina et Arthur des Gossins refuseraient de les recevoir, de les renseigner, et causer du scandale risquait de compromettre