à jamais leur chère entreprise. Ils aviseraient
dehors. C’était la première fois qu’une pareille
mésaventure leur arrivait.
Après un court conseil tenu dans la rue, on se rangea à l’avis de Lina, de rentrer à Asnières, où probablement on aurait des nouvelles des deux fugitives, si toutefois elles n’étaient pas revenues au bercail. Le mouvement de colère auquel avait cédé Thérèse se serait dissipé, et la raison dominant, avec Léa, ayant lâché leurs cavaliers, elles attendaient le retour de la famille au logis.
Hélas ! à Asnières, on ne fut pas plus heureux qu’à Paris. Pas de Thérèse, pas de Léa. Le montreur de plaisirs, tout déconfit, passa une maussade soirée, entre Lina et Antoine, à guetter le bruit des voitures, dans l’espérance que de l’une d’elles descendraient les deux méchantes créatures. Quoi ! pour sa petite peccadille avec La Férina, Thérèse allait-elle ruiner la combinaison voluptueuse si savamment et si habilement créée ? N’était-il pas sous-entendu qu’une certaine tolérance devait régner de part et d’autre, et se fâchait-il lorsqu’un godelureau payant bien pelotait une des trois femmes, en obtenait même quelques mignardises, pour une éjaculation externe qui