séance et une partie de la nuit. Jacques reconquit
son énergie et sa lucidité d’esprit.
Le lendemain, à la première heure, il prenait le train pour Paris, avec une résolution bien arrêtée. Il perdait sa femme à cause de La Férina, celle-ci lui devait une compensation. Il se présenta hardiment chez elle sur les dix heures du matin : le destin le protégeait. Le service était-il occupé en courses, ou était-il négligent, il trouva la porte de l’appartement entrebâillée, ce qui lui permit de s’introduire sans sonner.
Personne dans la galerie, pas plus que la fois précédente. Décidément, La Férina se faisait bien mal garder. Il marcha droit vers le salon où il l’avait gamahuchée ; aucun obstacle ne se dressa pour l’en empêcher ; il traversa un boudoir et se trouva subitement dans la chambre de l’horizontale.
Dormait-elle encore ? On n’avait pas donné le jour, et la lampe de nuit brûlait. Il distingua le lit, et sans hésiter, s’en approcha avec précaution. Que La Férina y fût, et il la baisait ! Il demeura bouche bée, à la vue d’une jolie paire de fesses qui s’agitaient au-dessus d’un corps. Pas possible de douter, le joli duo d’amour s’exécutait sous ses yeux, et la