manœuvre plaisait au couple qui ne portait
aucune attention à son arrivée.
Jacques reconnut bientôt que La Férina, couchée sur le dos, ouvrait les cuisses au godemiché que maniait de fort experte façon sa belle amie, Horacine des Tilleuls, propriétaire de la superbe paire de fesses qu’il voyait évoluer. Oh ! ces fesses, elles se soulevaient avec méthode, se roulaient, se rabaissaient, se serraient pour imprimer un léger coup des reins, et les deux ventres féminins, se rejoignant, frissonnaient en un doux clapotement des chairs.
Le montreur de plaisirs n’apportait aucune mauvaise grâce à constater que, pour avoir dirigé souvent cette fantaisie entre son ingrate moitié et la gentille Lina, on la vivait ici dans toutes les conditions de postures aguichantes, propres à raviver la fureur de ses sens, si elle se fût éteinte. Cette gaillarde d’Horacine accusait un développement idéal de hanches, et il brûlait du désir d’appliquer une douzaine de gros baisers gloutons sur chacune, non seulement pour témoigner qu’il ne jalousait pas l’excellent travail auquel il assistait en intrus, mais encore pour encourager à le bien continuer.