J’ai passé tout mon temps sous le dieu du tonnerre,
Où j’ai sans vanité cueilli des lauriers verts ;
Mais la malignité d’un injuste revers
M’a rendu plus petit qu’un vermisseau de terre.
Je vins à quatre pieds habiter ce séjour,
Deux ans en cet état je respirai le jour ;
Le sort m’en ôta deux commençant mon troisième.
Ô fortune volage, ô bien mal assuré !
Je rampe maintenant, achevant mon trentième,
Et n’ai pas un terrier où je sois retiré.
L’Eugénie de Pierre-Corneille Blessebois, tragédie, à Leyde, chez Félix Lopez, 1676.
Pet. in-12 de 52 pp., plus 3 ff. non chif.
Le Rut ou la pudeur éteinte, Leyde, 1676.
3 parties in-12. 1re partie : 3 ff. n. chif. pour le titre et 72 pp., y compris la dédicace à Mlle de Sçay ; 2e partie : 3 ff. n. chif. pour le titre et la dédicace et 71 pp., plus 1 p. n. chif. ; 3e partie : 3 ff. n. chif. pour le titre et la dédicace à Mlle de Sçay et 87 pp.
Le Lion d’Angélie, histoire amoureuse et tragique. Cologne, chez Simon l’Afriquain.
Petit in-12 de 168 pp., y compris 1 front, gravé, 1 titre imprimé, 1 dédicace, etc. (Hollande, Elzévier). Ce volume est ainsi dédié : « À M. Elzévier, capitaine ordinaire de mer pour le service de la République de Hollande, montant aujourd’hui un vaisseau de soixante-dix pièces, appelé le chêne :
« N’ai-je pas eu l’honneur, monsieur, de vous suivre sur l’Ostzée ? Et dans les deux batailles que nous avons données avec réussite, et en sept jours, contre les Suédois, n’ai-je pas vu moi-même des preuves convaincantes de ce que la Hollande publie à votre avantage ? » La dédicace est signée du nom de Corneille Blessebois.
Pour être complet, le livre doit être suivi de l’opuscule suivant :
Le temple de Marsias. À Cologne, chez Simon l’Afriquain, 1676.