Aller au contenu

Page:L’Œuvre de P.-C. Blessebois, 1921.djvu/294

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

280
L’ŒUVRE DE P.-CORNEILLE BLESSEBOIS


            Sait fort bien que Dieu m’a créé
            Et qu’il aime sa créature ;
            Quand il serait aussi mauvais
            Qu’il a de douceur et de paix,
            Il consulterait son oracle.
            Mais enfin si l’on pend ma chair,
            Messieurs, sera-ce un grand miracle
            De voir une corneille en l’air ?

En terminant ce discours, qui les fit rire, je les remerciai de nouveau, je pris congé d’eux, et je gagnai enfin la Basse-Terre, où l’on m’attendait avec impatience pour me loger dans la plus sale et la plus profonde basse-fosse qui soit dans le château.



FIN