Aller au contenu

Page:L’Art de séduire les hommes, suivi de L’Amour et les poisons, 1915.djvu/128

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

124
L’ART DE SÉDUIRE LES HOMMES

Les hommes très intelligents reconnaissent l’intelligence au degré d’admiration qu’on a pour eux-mêmes, les artistes à la connaissance approfondie de leur art.

Hélas ! il y a beaucoup de femmes qui croient être stupides et qui s’y résignent. Mais que celles-là sachent bien qu’une immense ignorance est dans l’esprit de l’homme, que sa psychologie naturelle a cent fois moins de subtilité que les mouvements instinctifs de la sensibilité féminine. Qu’elles sachent bien qu’elles ne sont intellectuellement faibles à ses yeux que par l’aveu de cette faiblesse, et même si elles ont reçu peu de dons dans le domaine de l’esprit, qu’elles sachent bien qu’on maquille aussi aisément la pensée pour l’embellir que le visage.