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Page:L’Art de séduire les hommes, suivi de L’Amour et les poisons, 1915.djvu/138

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L’ART DE SÉDUIRE LES HOMMES

poitrine ferme, regard où il y avait à la fois la flamme de l’amoureuse et l’estimation de l’entremetteuse, et quand elle t’a dit :

— Mettez-vous de la poudre de riz sur les seins ?

Il vaut mieux que tu aies cru simplement à un renseignement de toilette, au lieu d’y voir une curiosité perverse.

Oui, il vaut mieux que tu aies ignoré que dans les sympathies dont tu t’es sentie environnée et dont tu as tiré gloire, il n’y avait pas un seul élan du cœur en harmonie avec ta jeune pensée. Tu es demeurée plus isolée dans ce salon étincelant que dans ta petite chambre de jeune fille où les objets familiers sont empreints de toi-même et te parlent dans leur langage.