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Page:L’Art de séduire les hommes, suivi de L’Amour et les poisons, 1915.djvu/185

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DES DANGERS
QUE PRÉSENTE UNE JEUNE INSTITUTRICE
POUR UNE FEMME DE QUARANTE ANS

Une femme qui aime ne peut employer trop de précautions vis-à-vis de son amant ou de son mari, quelle que soit l’apparente fidélité de ce dernier.

La jeunesse est toute-puissante. Ni le charme, ni la beauté, ni l’éducation, ni des années de tendresse ne peuvent lutter contre elle. Pour une femme qui a dépassé la trentaine, même si elle est dans tout son éclat, même si elle réunit la plus grande somme de ses qualités d’amoureuse, la jeunesse est une ennemie impitoyable, incessante, aux mille formes, toujours renouvelée.