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Page:L’Art de séduire les hommes, suivi de L’Amour et les poisons, 1915.djvu/217

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LES DON JUAN PAUVRES :
L’OFFICIER DE CAVALERIE, L’INTELLECTUEL,
LE CHAUFFEUR D’AUTOMOBILE

Étant un jour en visite chez une de mes amies, mariée à un officier de cavalerie, j’entendis ces messieurs dire en parlant de Mme X…, dont on discutait la beauté :

— C’est une belle alezane !

— Quel pur sang ! Elle galope ! Elle galope !

Les officiers de cavalerie, en effet, font le même cas des femmes que des chevaux ; ils en font souvent moins de cas. La femme et le cheval représentent également pour eux un plaisir d’ordre physique qui flatte leur orgueil.