Page:L’Enfant du plaisir, ou les délices de la jouissance, 1803.djvu/108

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permission à Julien de me laisser entrer dans son carrosse, pour me faire part de quelque chose qui devait m’intéresser. J’obéis, n’ayant point la force de refuser, et mon ami me dit qu’il allait m’attendre au café des Tuilleries. Je reçus de madame les plus sanglans reproches ; j’eus beau inventer mille prétextes, il n’y en eut aucun qui fut trouvé valable : on me reprocha mon inconstance ou plutôt mon ingratitude. Je demandai mon pardon ; je l’obtins, mais aux conditions de me trouver le lendemain au lever de madame ; elle avait mille choses à me communiquer, qu’il n’était ni prudent ni possible de se dire en si peu de temps, surtout dans une voiture et en présence de ses laquais. Je promis donc tout ce qui me fut possible de promettre, et je la quittai pour rejoindre mon camarade… Enfin nous arrivons au lieu qui flattait