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Page:L’Hospital - Discours sur la pacification des troubles de l’an 1567, 1568.djvu/40

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qu’ils meſlent que c’eſt pour l’honneur du Roy, on les eſcoute fauorablement comme bien zelés à la conſeruation de ſon autorité, de laquelle toutesfois ils abuſent peruerſement, impoſans à ſa Maieſté, pour l’apparence du mot d’honneur & de Capituler, empeſchãs vn bien tant neceſſaire, & donnans occaſion à infinis maux, les plus execrables qu’on pourroit penſer. Rien n’eſt plus honnorable & plus magnifique à vn Roy, que de donner la Loy a ſes ſugets ſans diminutiõ de ſes droits. Rien n’eſt plus loüable à vn ſage Prince, congnoiſſant q̃ les diſſenſiõs & fureurs ciuiles ſont les maladies des grãs eſtats, que d’y appliquer par ſa prudence, le remede conuenable, & ſi dextrement manier les eſprits, qu’il gueriſſe les playes maintenant enſemblement ſes ſugets, & ſa Seigneurie. Nos Roys predeceſſeurs de ſa Maieſté, ont con-