Page:L’Odyssée (traduction Bareste).djvu/228

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Lorsque nous sommes sur le rivage, nous lançons notre vaisseau à la mer, nous dressons le mât, nous déployons les voiles, et, après avoir placé les brebis dans notre esquif, nous y montons nous-mêmes, accablés de tristesse et en versant d'abondantes larmes. Bientôt notre navire à la proue azurée est poussé par un vent propice qui gonfle nos voiles, par ce vent, compagnon fidèle que nous envoie l'auguste Circé, déesse à la belle chevelure et aux mélodieux accents. Quand tous les agrès sont disposés, nous nous asseyons dans le vaisseau que dirigent les vents et le pilote. Pen-