terrible des grossesses. Cependant, l’idée de la
conception ne pouvait, pour elle, se séparer de
l’acte sexuel. Et, ayant noué des relations saphiques
avec une amie, non seulement elle exigeait
l’emploi d’un instrument d’imposantes proportions,
mais elle ne jouissait que si l’autre la possédait
complètement, simulait fidèlement les
gestes de l’homme au moment de l’émission du
sperme ; tandis qu’elle-même suppliait qu’on
l’épargnât, criait : « Retire-toi, ne me fais pas
d’enfant ! » et autres injonctions désolées.
Après ce coït, elle ne manquait jamais de simuler une injection préservatrice.
Devant ces faits, ces détails, on est conduit à se demander quelle est la part du vice pur et de la monomanie dans le cerveau de celle qui se livre à ces sortes de comédies où le burlesque se mêle à l’obscène.
Évidemment, la femme qui peut imaginer sans honte, sans dégoût, sans se prendre elle-même en mépris, des scènes de lubricité aussi révoltantes que grotesques, ne possède pas une intelligence parfaitement équilibrée. C’est une détraquée, une demi-malade, capable de se créer des espèces d’hallucinations dans lesquelles elle vit une existence de rêve dont, ensuite, elle a conscience comme, au réveil, l’on se souvient de ce qui vous hanta durant le sommeil.