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L’Amour saphique, Bandeau de début de chapitre
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XX

LES ABERRATIONS DE LA VUE


En général, la femme est moins sensible à la vue que l’homme. Celui-ci est bien plus ordinairement enflammé qu’elle par la vue de la beauté féminine ou par le mystère du corps révélé, ou encore par des obscénités.

Néanmoins, la vue joue pour tous un rôle très grand dans les jouissances passionnelles et certaines femmes sont pourvues de sens tout à fait masculins à cet égard.

La femme-mâle excite son désir en contemplant la beauté du visage de sa maîtresse, la grâce de ses attitudes, le feu ou le piquant de ses regards, l’attirante humidité de ses lèvres prometteuses de savoureux baisers.

La nudité des bras et des épaules, la vue des