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Page:L’amour saphique à travers les âges et les êtres, 1906.djvu/240

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L’AMOUR SAPHIQUE


élèves et du semblant de punition que revêtaient ces actes de pur vice sensuel.

Dans une maison religieuse analogue à celle du Bon-Pasteur, durant de longues années, des actes sadiques révoltants furent commis à l’égard des jeunes orphelines dont le travail était dirigé par des sœurs converses, véritables brutes cruelles et luxurieuses.

Là, pas de « littérature », pas de mise en scène comme au pensionnat de P.....

Les enfants devaient satisfaire les besoins sexuels de leurs deux bourreaux femelles et, comme récompense, elles n’en recevaient que des coups, des rossées données avec le vieux manche d’un balai, ou des piqûres de ciseaux dans les engelures qui couvraient leurs mains l’hiver.

Nous avons parlé précédemment de cette veuve d’irréprochable réputation et dans une situation honorable qui avait obtenu de l’assistance publique la garde d’une petite fille, dont elle avait fait une esclave pour la satisfaction de ses besoins sexuels.

Mais la monstrueuse créature ne se contentait pas des odieux services imposés à sa victime, il lui fallait encore la torturer de cent autres façons.

Sous le prétexte le plus futile, l’enfant était