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Page:L’amour saphique à travers les âges et les êtres, 1906.djvu/239

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LE SAPHISME SADIQUE


fureur leur malheureuse compagne, gagnées par la folie sadique et oubliant que, bientôt, ce serait leur tour.

Le supplice consistait à introduire dans le vagin de la condamnée, renversée et attachée sur la chaise longue, des phallus en bois de diamètre différent ; le « petit supplice » déflorait simplement les enfants et n’était douloureux qu’à cause de la longueur de l’opération et de la brutalité des coups donnés avec cet organe postiche, que Mme R… maniait de préférence.

Le grand supplice se donnait avec un phallus disproportionné à l’ouverture de la vulve enfantine et causait à la patiente de vives douleurs.

Le supplice suprême était causé par un énorme phallus garni d’aspérités. À la fin de la séance, la fillette était en sang.

Les punitions témoignaient de l’imagination variée de Mme R… et de Sylvia.

Tantôt les fillettes devaient baiser et lécher le sexe des directrices, tantôt celui de leurs compagnes. Quelquefois, elles devaient avaler l’urine des deux dames. D’autres fois, elles devaient courir, nues, à quatre pattes, des objets fichés dans l’anus ou la matrice. Les fessées aux orties, le sexe saupoudré de poivre, n’étaient pas oubliés. Et toujours, la luxure sadique des deux femmes s’excitait de la présence de toutes les autres