Page:L’atelier d’un peintre.pdf/10

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Ces souvenirs chers, long-temps scellés en moi, nourris dans le cœur, où nous gardons frais et pur tout ce qui nous a frappés aux premiers jours de la vie, eussent dû, peut-être, ne jamais être publiés : le jour les fait pâlir, et je ne tromperai personne en disant  :

— Lisez ceci, et vous serez touché.

Un bouquet de fleurs, religieusement