rieur. Et lorsque, par elles, tous les spectateurs
sont enflammés, comment est-il possible que le
foyer Montansier ne soit pas tout en feu ? Comment
peut-on en approcher sans se trouver tout à coup
embrasé ? Et en voyant un foyer aussi chaud, qui
ne serait tenté de comparer le théâtre à une
grande cheminée ?…
Mais ces nymphes ont-elles le même attrait au jour ?…
Doucement, lecteur ; votre curiosité est indiscrète. Faut-il vous dire que les maux de tête, les migraines, les indigestions changent totalement ces belles, et qu’elles n’offrent plus que des figures pâles et blêmes, des traits livides ou effacés, et que leur corps n’est plus que le squelette hideux du libertinage ?
Faut-il vous dire encore… que… Oh ! non ; je me garderai bien d’en dire davantage sur ces courtisanes qui, d’ailleurs, se sont toutes conformées aux ordres de la police, et peuvent servir leur monde dans les règles.
Cependant, je dirai quelque chose de chacune en particulier.