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Page:L. Remacle - Dictionnaire wallon et français, 1823.djvu/150

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CO

riere-cour, petite cour de dégagement.

Coûr, adj. Court, bref, laconique, concis, succint. — Ce qui est court a peu de longueur, d’étendue ou de durée. Le tems seul est bref, parler bref, c’est dire en peu de mots ; Les Lacédémoniens étaient laconiques. Un style concis, est court, et serré. Un discours est succint.

Cour-bouyon, s. m. Court-bouillon, manière d’apprêter les poissons.

Courchî s. m. Couvre-chef, sorte de coiffure de certaines religieuses.

Courçîr, s. f. Auge de pierre ou de bois qui mobilise les roues d’un moulin.

Coûr-fistou, s. m. Courte-paille, s. f. Manière de tirer au sort avec des pailles de diverses grandeurs.

Couroubett. Couroubet. Courbette, s. f. Fé de couroubett : Faire des courbettes, être bas, rampant, devant quelqu’un : être obséquieux ; faire des révérences ; courtiser, — Faire des culbutes. Voy. Couperou.

Courress. s. f. Riflard, s. m. Marteau à deux poignées, pour dégrossir les bois ; gros rabot.

Coûtai. Coutia, s. m. Couteau, instrument tranchant, composés d’une lame et d’un manche. — L’coutai el wâd : Le couteau et la gaine. — Lamm di coutai : Alumelle. — Hoûr di coutai : Dos de couteau — R’semi on coutai : Émoudre, aiguiser un couteau.Mett li coutai sol ko : Mettre le couteau sur la gorge ; exiger sans pitié. — Coutai d’chess : Couteau de chasse, courte épée de chasseur ; Coutelas, courte et large épée, qui ne tranche que d’un côté. — Coutai-à-deux-main : Plane, outil tranchant à deux poignées.

Coutai ou Tulipâ d’mér, s. m. Iris germanique ; plante de la famille de iridées.

Coûrtî, s. m. Courtier, entremetteur de ventes et achats.

Courtupointt, s. f. Courte-pointe. Couverture de lit piquée, ordinairement de parade.

Coûv, s. f. Cuve, grand vaisseau qui sert à teindre, à faire le vin, la bière, etc.

Covaie, s. f. Couvée, les œufs qu’un volatile couve à la fois ; les petits qui en sont éclos. — Fig. On pou dîr ki cess-tinn bell covaie : On peut assurer que c’est une belle engeance.

Cové, v. a. n. p. Couver, se dit des oiseaux qui se tiennent sur leur œufs pour les faire éclore. — Cové chodmain : Couver chaudement. Fig. Cové d’zo le saintt : couver dessous la cendre. — Ciss-tomm là koûv inn sakoi : Cet homme couve de mauvais desseins. — Gi keûv, no covan. — Je couve, nous couvons. S’cové. — Se couver, se former, prendre la forme de l’espèce.

Cové, adj. Dissimulé.

Coveg, s. m. Couvaison, temps où couve la volaille.

Covein, s. m. Couvent, monastère, ceux ou celles qui l’habitent. — Vike comm divain on covein : Vivre comme dans un couvent, en cénobite, en chartreux, être casanier.

Covein, s. m. Couvain ou Couvein, alvéole qui renferme les larves et les œufs des abeilles, etc.

Covet. Couvet, s. m. Petit pot