vice, défaut, ridicule.
Les vices partent d’un défaut du cœur ; les défauts d’un vice de tempéramment ; le ridicule d’un défaut d’esprit. La Bruyère. — Nous avons des vices de tempéramment qui n’ont rien de commun avec les défauts du cœur.
vouer, consacrer, dévouer, dédier.
Ces termes se disent proprement par rapport à Dieu, ou s’emploient dans le style religieux. Un père voue son enfant à Saint François ; sa fille voue sa virginité à Dieu. Un monarque rassasié de grandeurs veut consacrer le reste de ses jours à la retraite et à la prière, il se dévoue au célibat ; et dédie une église sous l’invocation de son saint. L’ambition trompée voura une haine éternelle à sa patrie : Decius et son fils se dévouent à la mort pour elle. Un sage se consacre à l’étude de la philosophie. Un auteur reconnaissant dédie son ouvrage à ses concitoyens qui le protègent.
vouloir, avoir envie, souhaiter, désirer, soupirer.
L’opiniâtre dit je veux il ne sait céder. La femme déguise ses appétits déréglés, ses caprices sous le nom d’envies. Nous avons tous la manie de former de vains souhaits. Victimes de nos désirs nous les regrettons et nous avons d’inutiles désirs. L’avare, soupire, après l’or, l’ambitieux après le pouvoir et la puissance… Les insensés croient soupirer après le bonheur.
FIN.
Lettres qui conservent leurs sons dans l’idiome wallon : a, b, c, d, e, f, g, i, k, l, m, n, p, q, r, s, t.
Modifications des autres lettres.
H, il se prononce du gosier, et non la voyelle suivante : j, (gé) o, (ô.) u, (û.) v, (vû.) w, (doublu.) x, (iksi.) y, (jouï.) z, (zetâ.) etc., (edett.) est, (e-s-t.)
