soumet aux calculs des principes les soulagemens qu’elle doit au malheur. Avec moins d’art ou de rectitude, l’honnête homme aide son semblable de ses conseils et de sa bourse. L’active bienveillance ne sait que secourir.
Assomé, v. a. Assommer, tuer avec un assommoir, quelque chose de pesant, de contondant ; battre avec excès ; ennuyer, chagriner.
Assommeu. Assommeur, s. m celui qui assomme. — Assommoir, bâton garni d’une pierre pour tuer les rats, etc. Par extension. Gourdin ou gros bâton.
Assorti, v. a. Assortir, Joindre ce qui se convient, fournir des choses convenables.
Assortimain. Assortiment, union des choses qui se conviennent, qui cadrent ensemble ; convenance, rapports d’objets. — G’assortih. — Kinn-zassortihanss. — J’assortis — Que nous assortissions.
Assoti, v. a. p. Faire fâcher, endiabler, endêver ; se Fâcher, etc.
Assoupi, v. a. Assoupir, endormir à demi, disposer au sommeil, adoucir, calmer. — S’assoupi. — S’assoupir, s’endormir d’un léger sommeil.
Assoupihan, adv. Assoupissant. — Foumîr assoupihantt : Fumée assoupissante.
Assoupihmain. Assoupissement, s. m. État d’une personne assoupie. Sans fig.
Assourdi, v. a. Assourdir, rendre sourd, moins sonore.
Assugeti, v. a. Assujettir, soumettre à sa domination ; dompter ses passions. v. p. Fixer une chose de manière qu’elle soit sans mouvement.
Assugetihan, adv. Assujetissant, qui astreint, qui rend extrêmement sujet, esclave.
Assugetihmain. Assujetissement, s. m. Obligation de faire une chose.
Assûrémain, adv. Assurément, certainement.
Astansné, v. a. Étayer, appuyer avec des étais. Étançonner, soutenir avec des étançons. Acclamper, fortifier un mât en y attachant des pièces de bois par les côtés ; Affermir avec des pièces de bois. — L’hô volé et fou plon, il fâ l’astansné. Le pignon déverse, il faut l’étayer, l’étançonner.
Astaplé, (s’). S’astaflé, v. r. Se camper, s’affermir sur ses pieds. S’acclamper vaudrait mieux : ce mot, qui est une parfaite onomatopée, peint l’homme et la chose. — Ess beinn astaplé (astaflé) so se gambe : Être bien acclampé, bien affermi sur ses jambes.
Astârgi. Astaûrgi, v. a. n. Retarder, empêcher de partir, d’aller, d’arriver, amuser, reculer le moment, l’instant, faire manquer l’occasion ; aller plus lentement, arriver plus tard.
Astârgî (s’). S’astaûrgi, v. p. S’anuiter, s’exposer à être surpris par la nuit.
Astemm, s. f. Fond, fondement, s. m. dans le sens de faire fond sur quelqu’un, sur quelque chose ; de ne point compter sur quelqu’un ; sur quelque chose ; de prendre ou de ne point prendre garde, d’être ou de n’être pas conséquent : conséquence, ou inconséquence. — C’ess-ton bourdeu, inn-fâ fé nol astemm