COMPLÉMENT À LA DÉCLARATION
DES DROITS DE L’HOMME
Les Droits de l’Homme, « droits naturels, inaliénables
et sacrés » ont été inscrits dans la
Déclaration de 1789. Les principes en ont été
confirmés et étendus dans le projet de Robespierre,
adopté par les Jacobins en avril 1793, et
par la seconde Déclaration des Droits, votée par
la Convention nationale le 29 mai 1793.
Ces principes ont fondé la démocratie politique. Mais l’évolution sociale posant des problèmes nouveaux, les progrès des sciences et des techniques permettant des solutions neuves, ces mêmes principes doivent, par l’abolition de tous les privilèges, fonder la démocratie économique.
Les droits de l’être humain s’entendent sans distinction de sexe, de race, de nation, de religion ou d’opinion.
Ces droits, inaliénables et imprescriptibles, sont attachés à la personne humaine, ils doivent être respectés en tout temps, en tout lieu et garantis contre toutes les formes politiques et sociales de l’oppression. La protection internationale des droits de l’homme doit être universellement organisée et garantie de telle sorte que nul État ne puisse refuser l’exercice de ces droits à un seul être humain vivant sur son territoire.
Le premier des droits de l’Homme est le droit à la vie.