Page:La Beaume - Le Koran analysé, 1878.djvu/23

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serait plus le Koran. On n’aurait plus une idée juste de ce que fut le travail du Prophète se frayant une voie à travers les résistances de ses compatriotes, procédant à coups de menaces et de promesses taillées à la mesure d’imaginations aussi mobiles qu’ardentes et faisant jaillir des tempêtes de sa parole de si fulgurantes clartés qu’aucun lyrisme, non pas même celui de David, non pas même celui du premier Isaïe ne porte si fougueuse empreinte de son double caractère de cri humain et de chant inspiré.