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voit rien à craindre à la cour,
et qu’il sauroit découvrir quels
étoient ceux qui vouloient traverser
ainsi ses plus doux plaisirs.
Il crut bien que tout ceci
étoit un effet des artifices de la
tante. Il rompit dans son cœur
avec elle, et s’il continuoit de
lui rendre des visites, c’étoit purement
par manière d’acquit.
Notre baronne travestie, avoit encore en ce tems-là pour plus de douze mille livres de joyaux et bijoux sur elle. Le prince qui n’en savoit rien, lui fit présent d’une bague, d’une montre, et de son portrait enrichi de diamans de grand prix, avec défense de les montrer. Lorsqu’elle se vit riche de ces