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choses, la crainte où elle étoit sans
cesse, que la prophétie du conseiller
n’eût son effet, fit qu’elle se déclara
à un valet-de-pied, capable
de faciliter les moyens de sa fuite,
qui, sous l’espoir de cent louis,
prêta son consentement à tout ce
qu’elle voulut. Ils choisirent donc
le tems que le prince étoit allé
prendre le divertissement de la
chasse, deux jours de suite, pour
effectuer leur dessein. Le page et
le valet-de-pied quittèrent donc
la livrée, et sortirent de la ville à
la faveur des ténèbres, sur des
chevaux qui les conduisirent jusqu’à
Heydelberg. Ce fut en cette
ville que notre artificieuse se déroba,
elle et les cent louis qu’elle