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À M. REINHOLD DEZEIMERIS

correspondant de l’Institut

Nul n’a contribué plus que vous à faire mieux connaître La Boétie. Grâce à vous, le philologue explique le penseur, et, désormais, il n’est plus possible d’ignorer l’un sans méconnaître l’autre.

L’hommage de ce livre vous revenait de droit.

Permettez-moi d’y joindre l’expression de ma reconnaissance. Sans vos encouragements, je n’aurais pas entrepris de publier à nouveau les œuvres de La Boétie. Je n’aurais pas su mener à bien cette tâche sans le secours de votre érudition. Vous m’avez guidé avec une affectueuse bienveillance vers les filons inexplorés, renonçant pour vous-même à des recherches fructueuses. N’est-ce pas vous qui m’avez signalé le passage de La Boétie à l’Université d’Orléans ? Et ce séjour n’aide-t-il pas à expliquer le Contr’un ?

Je n’espère pas, mon cher maître, m’acquitter envers vous en inscrivant votre nom au seuil de ce volume. Laissez-moi l’y mettre seulement comme un témoignage de ma profonde gratitude et de ma respectueuse affection.

P. B.