Page:La Boétie - Discours de la servitude volontaire.djvu/212

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symbolique, qui rassemble et qui groupe les éléments historiques d’un personnage à la fois précis et indéterminé. « Ainsi, dit M. Delornelle (loco citato), tous les traits de cette figure anonyme se retrouvent dans l’image que l’histoire nous a laissée de Néron. Plusieurs mêmes ne s’appliquent à personne mieux qu’à l’empereur romain. C’est de lui, nous pouvons maintenant l’affirmer, que La Boétie s’est souvenu dans cette page pour incarner le type du tyran. »

Page 54. — (¹) Guerdon, récompense : entreténement, nous dirions maintenant entretien, loyer : récompense.

Page 54. — (²) Se rebouche, s’émousse.

Page 55. — (¹) Mâtine, maltraite. Montaigne parle « de se laisser mâtiner contre l’honneur de son rang ». (Essais, III, 3.)

Page 57. — (¹) Est à dire, leur manque, lui fait défaut. Il est aisé de dire comment La Boétie en est venu à l’idée que la liberté fait partie des droits naturels, imprescriptibles de l’humanité : c’est par Cicéron qu’il connaît sa doctrine, et par ses traités philosophiques.

Page 64. — (¹) Ces vers ne se trouvent pas dans les vers déjà connus de La Boétie et ceci confirmerait ce que l’auteur vient d’en dire.

Page 64. — (²) Guillaume de Lur de Longa, conseiller-lay au Parlement de Bordeaux depuis 1528. C’était un fervent ami des lettres. Il fut reçu