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bottes, façon d’habits, etc., tu seras assez raisonnable pour les déduire.

Malheureusement, ces sages prévisions sont souvent dépassées, et le jeune homme crie famine. Il a, chez sa logeuse, des termes arriérés ; c’est l’ancienne, l’actuelle, et la future histoire de beaucoup d’étudiants.


Nous avons un besoin extrême d’argent. Pour moi je n’ai pas le sol. À peine puis-je me faire décrotter et payer le port des lettres que je reçois…

Envoie vite de l’argent si tu ne l’as pas fait…

Mme Mécran me tourmente, touchant le paiement du loyer de la chambre…

Mme Mécran me harcèle chaque jour pour le loyer de la chambre et M. Faujat ne peut m’en donner puisqu’il n’en a pas pour me faire vivre. Je suis ici, pauvre comme un poète, c’est-à-dire un peu plus que beaucoup. Je te prie d’envoyer de l’argent au reçu de ma lettre…

Je suis aux abois, je n’ai pas le sou. Envoie-moi de suite le mois prochain afin que je ne sois pas obligé de supporter mille vexations de la part de Mme Mécran à cause du loyer de la chambre…

Je te prie en grâce de m’expédier de l’argent pour payer les quatre mois que nous devons à Mme Mécran, car je commence