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Déjà, lorsque son frère s’était marié, Champollion, avait composé ces deux couplets :


Enfin de Minerve et Cypris
En ce jour cessent les querelles ;
Par leur accord sont réunis
Les ris, les sages, et les belles,
Chantons, célébrons ce beau jour
Pour nous si digne de mémoire,
Il voit aux roses de l’amour
S’unir les lauriers de la gloire.

Chacun a ses penchants, ses goûts,
Mais je crois que dans cette vie,
Le plus sage d’entre nous tous
Est le sage qui se marie.
Le sage dont l’austérité
Souvent nous effraie et nous blesse,
Pour plaire, doit à la beauté
Faire hommage de sa sagesse !


Même inexpérience prosodique, dans ses odes de vacances :


Plaisirs de la Campagne

Dans une aimable solitude,
Éloigné de ces ennuyeux
Qui viennent troubler votre étude
Par des discours fastidieux,